Franchir un cap, offrir un autre sens à son existence. Vous êtes nombreux à vouloir donner un tournant à votre vie. Changer de travail, adopter un nouveau mode de vie,…
Année : 2019

How to find an english psychologist
Finding an english psychologist in a different country can sometime be difficult. Moving and changing countries are often difficult and stressful times for everyone, even when it is a voluntary…

Qu'est-ce que le harcèlement scolaire ?
C’est avec plaisir que j’ai eu l’occasion de participer à l’émission les Matins Bonheur du Mercredi 11 Septembre 2019, sur France Bleu Azur, en tant que psychologue afin de parler du harcèlement scolaire que peut subir un enfant.
En effet, près de 700 000 jeunes en souffrent (Source enquête victimation 2015 – DEPP) et avec le développement des réseaux sociaux, de plus en plus d’enfants et adolescents en sont victimes et n’ont que peu d’aide. Si vous avez besoin d’aide ou d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à vous renseigner sur les différents sites du gouvernement (vous les trouverez en bas de l’article). Aussi, un numéro vert est à disposition de toute personne qui souhaite parler de harcèlement au 3020.
Qu’est-ce que le harcèlement scolaire ?
Le harcèlement est un rapport de domination qui s’inscrit dans le temps, c’est-à-dire que ces actes de violences doivent être répétés et non isolés. De plus, ces violences doivent être portées par une intention de nuire, de faire du mal et chercher à blesser, ridiculiser ou porter atteinte à la personne.
Lorsque l’on parle de violences, cela peut être des violences verbales, comme les insultes, des violences psychiques, comme des coups, mais également des violences psychologiques, telles que des intimidations, rumeurs, menaces ou moqueries.
Les personnes qui harcellent cherchent à isoler leur victime, qu’elle soit seule ou que ce soit un groupe. En effet, un groupe de personne peut également être harcelé.
Le plus souvent les harceleurs vont chercher des différences avec leurs victimes : que ce soit des différences de sexe, de taille, de poids, d’orientation sexuelle, de classe sociale, de handicap (physique ou mental), d’appartenance, de centre d’intérêt, etc. La liste est malheureusement longue et non exhaustive. Si certaines personnes agressent quelqu’un de différent d’eux, c’est bien souvent à cause d’ignorance, de préjugés ou de manque d’empathie. Il est important de pouvoir faire tiers dans ces situations de harcèlement afin de permettre aux harceleurs de prendre conscience des violences qu’ils font subir et de permettre aux victimes de ces violences de ne plus les endurer.
Le cyberharcelement que vit l’enfant
Auparavant, les enfants victimes de harcèlement avaient au moins un instant de répit en rentrant chez eux. Ils se retrouvaient dans un espace où ils se savaient en sécurité, loin du tumulte de l’école et des conflits avec les harceleurs.
Avec l’avancée des nouvelles technologies et notamment des réseaux sociaux, les enfants sont continuellement en lien les uns avec les autres, et donc indirectement ou directement reliés aux harceleurs également. Ces derniers peuvent harceler via les réseaux sociaux, en piratant des comptes, en publiant des photos ou messages provoquant, dévalorisant ou insultant.
Cela est dès lors très difficile pour un enfant ou adolescent victime de harcèlement de pouvoir trouver un moment de calme et de répit, car il est désormais constamment agressé au travers des réseaux sociaux, 24h/24, sept jours sur sept.
Ces formes de harcèlement numérique prennent différentes formes, notamment le cybersexisme, qui est une forme de violence à caractère sexiste et/ou sexuel. Il peut par exemple prendre la forme d’une tentative d’embrasser à répétition une personne sans son consentement, ou de la déshabiller sans qu’elle le souhaite. Le sexting est également de plus en plus courant (pour en savoir plus cliquez ici) et fragilise de nombreuses personnes à travers du chantage et un sentiment de honte en public.
A cause de l’omniprésence des réseaux sociaux, les jeunes ne sentent de moins en moins sûr, et ce même chez eux. Le numérique et le harcèlement s’immiscent dans la sphère très privée du domicile, ne laissant aucun moment au jeune harcelé. Les risques sont alors élevé car l’enfant ou adolescent se retrouve complètement débordé et a bien souvent le sentiment que sa situation est impossible à changer, se sentant pris au piège.
Quels sont les signes et risques du harcèlement ?
Les risques sont nombreux, nous pouvons les organiser ainsi.
Tout d’abord au niveau scolaire, un enfant harcelé risque de ne plus vouloir aller à l’école du fait qu’il soit harcelé. Le refus d’aller à l’école est l’un des premiers signes. L’enfant aura du mal à aller à l’école, avec des nombreux refus et il risque de se déscolariser à cause d’une augmentation de l’absentéisme voire même d’entrainer un décrochage scolaire dans les cas les plus graves.
De même, lorsqu’il est à l’école, les résultats scolaires de l’enfant risquent d’en pâtir. L’enfant aura du mal à se concentrer et à écouter car il sera certainement très perturbé soit par ses harceleurs, soit par la crainte d’être harcelé. Dès lors, des préoccupations et pensées obsédantes peuvent apparaître et perturber considérablement l’apprentissage et la scolarité de l’enfant.
Ensuite sur le plan de l’humeur, l’enfant risque des changements d’humeur importants. L’anxiété est l’un des premiers signes qu’il est important de noter. En effet, l’effet sera toujours préoccupé par ce qui peut être dit sur lui ou sur ce qu’il peut lui arriver. Une hyper-vigilance peut être un second signe. C’est à dire que l’enfant sera toujours sur la défensive, en état de stress perpétuel, très alerte afin de réagir rapidement car se sentant perpétuellement en danger. Un enfant qui est agressé à l’école pourra montrer des mouvements de peurs ou de réflexes exacerbés lorsqu’un bruit suspect se fait entendre dans la maison par exemple.
On pourra noter également des troubles du sommeil, soit lors de la phase d’endormissement, soit durant la nuit. Les pensées obsédants, craintes et préoccupations de l’enfant risquent de l’inquiéter et de l’empêcher de dormir. Lorsqu’il dort, des cauchemars risquent de le réveiller et perturber son récupération. Cela a des conséquences directs sur l’enfant qui se retrouve fatigué la journée et en difficulté pour apprendre et être attentif.
Un autre signe du harcèlement peut se traduire par le corps. En effet, beaucoup d’enfants somatisent ce qu’ils vivent. Cela peut prendre formes sous des maux de têtes, de ventre, de l’eczéma, etc. L’anxiété provoquée par le harcèlement peut amener à ce type de somatisation.
Le harcèlement a des conséquences importantes sur le développement psychique et social de l’enfant. L’école est un des lieux importants pour l’enfant, et le fait de s’y sentir persécuté ou agressé a une incidence directe sur son développement psychologique. Le harcèlement qu’il soit physique, verbale ou psychologique conduit l’enfant à se replier sur lui-même. Des risques d’isolement, de sentiment de honte et d’insécurité sont malheureusement fréquents. L’enfant risque de vouloir éviter toute relation craignant d’en souffrir comme avec ses harceleurs. Il risque alors de développer d’autres trouble en lien avec la mauvaise image qu’il a de lui-même (boulimie, anorexie, etc.).
L’enfant qui se voit moqué ou dévalorisé finit par s’identifier à cela, se dévalorisant, se pensant inutile ou moche pour ne citer que ces exemples. Cette auto-dévalorisation peut être très dangereux pour l’enfant ou adolescent et modifier considérablement son développement psycho-affectif ainsi que son image de lui-même. Les risques de développer une humeur triste voire dépressive sont souvent des signes importants face auquel il faut réagir rapidement.
C’est pour cela qu’il est important de pouvoir discuter avec son enfant afin de la rassurer et d’éviter que d’autres troubles ne s’installent.
Enfin, le harcèlement peut amener l’enfant qui souffre de harcèlement à développer des conduites autodestructrices telles que des scarifications par exemple. Dans les cas les plus graves, le harcèlement peut mener au suicide. C’est pour cela qu’il est primordial de pouvoir en parler à un professionnel dès les premiers signes et de ne pas laisser son enfant dans un état de souffrance.
Comment réagir en tant que parent face au harcèlement ?
La première chose à faire avec son enfant ou adolescent est de se montrer disponible et à l’écoute pour échanger avec lui. En effet, le harcèlement est souvent une honte pour l’enfant qui cherche à le dissimuler. Dès lors, il est important que les parents puissent encourager l’enfant à parler et à ne pas se sentir isolé ou seul. L’enfant victime de harcèlement est souvent narcissiquement fragilisé et peut avoir peur de dire la vérité. Il est alors crucial de le rassurer et de l’accompagner à verbaliser ce qu’il vit. Si cela est trop difficile pour lui d’en parler à ses parents, le fait d’en parler à quelqu’un d’extérieur à la situation comme un psychiatre ou psychologue peut l’aider.
Le but n’est pas d’être forcément trop frontal mais de laisser la porte ouverte à l’enfant pour qu’il puisse en parler librement. Le principal est de ne pas être dans le déni ou de confirmer en un sens les propos des harceleurs. Par exemple de dire « tu devrais perdre un peu de poids et on ne te traiterait pas de gros à l’école » est à proscrire car cela impliquerait que les harceleurs disent vrais et que le parent n’est pas un individu protecteur.
Si l’enfant parvient à en parler, il faut le rassurer et lui expliquer qu’il a bien fait de partager ces informations plutôt que de les garder pour lui. Il faut appuyer sa parole, l’encourager et le protéger. Suite à cela, il est judicieux d’en référer à un membre de l’établissement scolaire (CPE, professeur, directeur, infirmier d’établissement, etc.) afin d’alerter sur la situation.
Pouvoir consulter un psychologue pour son enfant.
De même, s’il souhaite en parler à quelqu’un d’extérieur à la situation, ne pas hésiter à l’amener voir un professionnel.
Un enfant peut avoir besoin de parler des problématiques de son quotidien à quelqu’un d’extérieur, c’est-à-dire hors du cadre familial ou amical. La relation entre l’enfant et le psychologue est différente de celle avec les parents et peut donc l’aider à comprendre des choses sur lui et l’aider à traverser ces situations douloureuses.
Aller voir un psychologue n’est pas un aveu d’échec ou de faiblesse mais la reconnaissance d’une difficulté qui nécessite une aide extérieure.
Pour aller plus loin :

Greta Thunberg et l’Analyse Existentielle
Je souhaite revenir sur moment d’actualité qui m’a semblé aussi pertinent qu’émouvant afin de faire lien avec l’analyse existentielle et la logothérapie. Tout le monde connaît désormais la jeune militante…

Où trouver un psychologue à Nice ?
Avec plus de 65 765 psychologues en France (source: statista.com) dont près de 5000 en Provence-Alpes-Côte d’Azur recensés en 2016 (source :Bulletin Federer, le bulletin des psychologues et de la psychologie,…

Thérapeute de couple à Nice - Une consultation tabou ?
Il est assez fréquent de recevoir des appels ou mails de personnes cherchant un thérapeute de couple à Nice. Ils me demandent s’ils peuvent prendre rendez-vous avec moi et combien cela coûte. Il arrive que la personne posant la question soit assez surprise, notamment par le prix d’une consultation de couple à Nice.
Cela ne doit pas être un tabou, bien au contraire.
Thérapie de couple
Le but de la thérapie de couple est de pouvoir offrir un cadre permettant le dialogue entre les deux personnes constituant le couple. La démarche d’aller voir un thérapeute de couple à Nice est toujours difficile pour le couple car les deux personnes peuvent voir cela comme un aveu d’échec ou une dernière chance avant de se séparer. De manière générale, il y a souvent l’un des deux membres du couple qui souhaite consulter un thérapeute de couple pour essayer de trouver des solutions, tandis que l’autre peut se montrer récalcitrant ou résistant.
Les origines des conflits dans le couple sont nombreuses, qu’elles émanent du couple lui-même ou de son environnement. Cela peut être simplement de l’incompréhension de la part des deux personnes du couple, un manque de communication, et engendrer des crises à répétition, une perte de désir, des problématiques sexuelles, etc. Toutefois, cela peut également provenir d’évènements extérieurs comme des infidélités, des séparations, un deuil pour l’un des membres du couple, des questions existentielles telles qu’un besoin de liberté ou la question de la parentalité, etc.
Trouver des solutions
De fait, pour trouver des solutions à toutes ces problématiques auxquelles est confronté le couple, le thérapeute de couple est là afin de faire tiers dans la relation entre les deux personnes qui viennent consulter. Le thérapeute de couple est une figure neutre, il est le garant d’un respect mutuel, d’une écoute entre les personnes et d’un non-jugement des valeurs mutuelles de chacun.
Bien souvent, les conflits prennent de l’ampleur avec le temps. Des non-dits s’accumulent et petit à petit, le couple devient un lieu de souffrance là où il était un lieu chaleureux et affectueux.
C’est ainsi que par le dialogue, le thérapeute de couple permet aux deux personnes du couple de dépasser les différences de chacun pour une meilleure compréhension et cohésion du couple. En prenant conscience de son propre fonctionnement, on peut par la suite construire une vie commune plus stable et épanouissante pour chacun. C’est grâce à une meilleure compréhension de l’autre que l’on peut construire des relations saines dans son couple et avancer ensemble. Parfois, de simples attentions peuvent permettre au couple de retrouver la flamme. Vous trouverez quelques conseils à ce sujet sur cet autre article.
Le thérapeute de couple est donc là pour permettre aux deux personnes de ré-apprendre à communiquer entre elles. La thérapie de couple peut également simplement aider à pouvoir entendre la parole de l’autre afin d’améliorer la relation. Vous pouvez en savoir plus sur les thérapies de couple que je fais à Nice sur ce lien.
Il arrive que le thérapeute de couple puisse proposer une thérapie individuelle à l’un des participants s’il constate que le problème n’est pas au niveau du couple, et donc au niveau interactionnel, mais au niveau personnel et donc individuel.
Prix d’un thérapeute de couple à Nice
Ce qui peut surprendre certaines personnes est le prix de la thérapie de couple. En effet, une psychothérapie de couple à Nice est généralement aux alentours de 110€ la séance pour une durée d’1h à 1h30. Cela représente en effet un budget important pour le couple dans certains cas.
Pourquoi ces prix alors ? Simplement parce que le psychologue de couple que vous voyez est un spécialiste. C’est un professionnel qui a suivi une formation et dont le travail est d’accompagner les personnes formant le couple à aller mieux, notamment dans la communication et l’échange.
Il est en effet possible de trouver des thérapeutes sur Nice qui font des thérapies de couples pour moins que ça. Toutefois, je vous invite à lire mon article sur les différences entre les psychologues et les thérapeutes ; cela vous permettra de mieux comprendre et analyser les différents « professionnels » que vous pouvez trouver. En effet, certaines personnes n’ayant pas reçu de formation reconnue par l’état peuvent se prévaloir d’être des « thérapeutes de couple », ou des « coachs conjugaux » et ils ne sont en aucun cas réglementés ou inscrits à l’Agence Régional de Santé comme le sont les psychologues ou psychiatres.
Enfin, les conseillers conjugaux sont eux reconnus par l’état mais la formation et le travail n’est pas du tout le même.
Dans tous les cas, prenez le temps avec votre partenaire d’en discuter afin de trouver ce qui vous convient au mieux et de choisir le psychologue psycho thérapeute de couple qui vous convienne à Nice.